Daouda Jane, de son vrai nom Kanouté, est un auteur, réalisateur et scénariste originaire d’Étampes. Né dans la ville et résident du quartier de Guinette, il puise une grande partie de son inspiration dans son environnement, ses souvenirs et les réalités sociales qui l’entourent.
Son travail mêle sensibilité, narration visuelle et engagement intime. À travers ce projet, il dévoile une part de son parcours personnel tout en proposant une œuvre tournée vers les autres, entre introspection et lien collectif.
Après avoir surpris son quartier, c’est toute la ville qu’il a pris de court.
Une affiche monumentale intitulée FMO, signée @DAOUDAJANE et posée sans annonce ni explication, au sommet du Château d’Eau visible depuis des kilomètres.
De la part de Daouda Jane, aucune prise de parole. Aucun post. Juste un geste.
Pendant quatre jours, Étampes a vu naître une rumeur : Qu’annonce cette installation ?
Est-ce un projet artistique ? Un film ? Une série ? Une revendication ?
Lundi soir, la réponse est apparue sur Instagram et TikTok sous la forme d’une vidéo d’une minute.
On y découvre Daouda Jane, debout au sommet du Château d’Eau, carnet noir à la main, observant la ville au-dessus de son oeuvre.
Une présence, un message : “RÊVE d’enfant, au-delà du mur qui se dresse face à toi, il y a le MONDE.”
Un message simple, mais fort.
Une communication maîtrisée, minimale, presque mystique. Ce qui frappe dans cette démarche, c’est le respect du silence.
Aucun cri, un teasing muet. Juste des images qui parlent. Et une ville entière qui regarde, intriguée.
Seule une poignée était dans la confidence en amont, dont bien évidemment le Maire de la ville, Frank Marlin, qui a immédiatement été séduit par l’initiative portée par
Daouda Jane. En soutenant cette action, il a permis à ce geste artistique d’exister au Cœur même de la ville. Car au-delà de l’affiche ou de la mise en scène, il y a un message : celui d’un enfant du territoire qui prend la parole avec poésie, pour dire que l’on peut rêver grand, d’où qu’on vienne. Et peut-être, pour rappeler à tous que l’art peut surgir là où on ne l’attend pas, et toucher ceux qui en ont le plus besoin.
Maël Simion, un proche de Daouda Jane et habitant lui aussi d’Étampes, a participé à certains aspects du projet, dans l’ombre. Il confirme qu’il s’agit d’un concept entièrement imaginé et structuré par Daouda, pensé comme une série d’événements artistiques qui s’étaleront sur plusieurs semaines. “C’est plus qu’un simple animé ou une campagne. C’est une expérience collective vivante qui va réunir les gens autour d’un même souffle. Ça nous parle à tous, parce que c’est fait avec sincérité.” témoigne-t-il.
Ce vendredi 11 avril, nous pourrons découvrir ce qui semble être une sorte d’animé sur son compte Instagram et Tiktok.
Un projet qui trace son chemin, comme son auteur : sans faire de bruit, mais en laissant des traces profondes.
La suite est attendue. Mais dans ce monde au-delà du mur, on devine déjà que ce rêve
est guidé par une lumière qu’on n’éteint pas.
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