Ce mercredi 3 septembre, le commissariat d’Étampes a accueilli la cérémonie officielle de prise de commandement de Nadège Le Besnerais, nouvelle commissaire de police d’Étampes.
La cérémonie, présidée par Jean-Marc Lucas, directeur de la Sécurité Publique de l’Essonne, s’est déroulée en présence de Benoît Vidon, Sous-Préfet de l’arrondissement d’Étampes. Étienne Vanderperre, commandant de la compagnie de gendarmerie départementale d’Étampes, et Marc-Antoine Rougeot, commandant du Centre de Secours d’Étampes et de nombreuses autres personnalités locales avaient également fait le déplacement.
Sabrina Boutin, sa prédécesseure, désormais en poste à Massy-Palaiseau, était également présente pour saluer son ancienne équipe et marquer ce moment de transmission.
C’est en effet, jeudi 3 juillet, Nadège Le Besnerais a officiellement pris ses fonctions en tant que nouvelle commissaire d’Étampes pour la zone police Étampes/Ormoy-la-Rivière/Brières-les-Scellés/Morigny-Champigny, succédant ainsi à Sabrina Boutin.
« Je suis entrée dans la police en 2001 à Nanterre (92) où, pendant dix ans, j’ai essentiellement au sein de services de sécurité publique, travaillant de jour et de nuit à plusieurs postes J’ai ensuite intégré un service spécialisé en sûreté, de la Préfecture de Police, qui gère Paris et les trois départements de la Petite Couronne, pendant deux ans. Après, j’ai rejoint le cabinet du directeur général de la Police Nationale pour travailler sur des dispositifs de prévention de la délinquance et prévention situationnelle.
En 2017, j’ai eu envie de retrouver le terrain et je suis donc retournée en commissariat dans le Val-d’Oise (95). J’ai ensuite eu l’opportunité d’intégrer la direction centrale de la police judiciaire au sein de laquelle j’ai travaillé dans le domaine de la coopération internationale policière. J’y suis restée deux ans avant de passer le concours pour devenir commissaire. », explique-t-elle.
Une nouvelle étape qui semblait la suite logique des choses pour cette passionnée de son métier.
« La police, c’est un métier que j’adore. J’ai réalisé des études de droit et je me suis toujours au service du public, dans la magistrature ou la police. Je suis devenue officier, j’ai tout de suite aimé ce que je faisais. On n’entre pas dans la police pour travailler seul dans son coin, c’est un travail d’équipe et une dynamique de groupe au service de la population. Quand on aide des victimes, c’est vraiment un sentiment extraordinaire, on se sent utile. Je me suis alors demandée comment je pourrais faire plus au sein de cette institution. Je voulais participer au processus de direction et de décision. Apprendre à gérer l’humain et un service, ce n’est pas simple mais c’est extrêmement intéressant et enrichissant. », décrit-elle.
C’est au terme de sa formation qu’elle put choisir une commune et, souhaitant rester en région parisienne, son choix s’est ainsi porté sur Étampes.
« Il y a un côté très agréable dans le Sud-Essonne. C’est un autre rythme et c’est complètement différent des territoires que j’ai connus. J’ai reçu un très bon accueil. Il y a des choses à poursuivre pour répondre aux attentes de la population. Au quotidien, ce que je souhaite préserver c’est ce lien avec la Police Municipale, mais également avec nos autres partenaires tels que la Gendarmerie ou les Sapeurs-Pompiers. La relation entre la Police Nationale et la Mairie est primordiale, nous devons travailler les uns avec les autres afin qu’on ne passe à côté de rien. Il nous faut conserver cette synergie entre les services. Nous allons poursuivre ce qui fonctionnait déjà avec mes prédécesseurs et voir de quelle manière l’améliorer. »
Ainsi, la Police Nationale continuera d’échanger avec différents acteurs du territoire (hôpitaux, bailleurs, écoles, commerçants…) afin d’agir, de prévenir et d’accompagner.
Dans quelques temps, le commissariat d’Étampes disposera également d’un officier de prévention, un interlocuteur privilégié pour la population, qui aura comme mission d’informer sur divers risques du quotidien, aussi auprès des plus fragiles (escroqueries, arnaques, dangers du numérique…).
Enfin, la nouvelle commissaire rappelle qu’il ne faut pas hésiter à appeler le 17 en cas de besoin ou si vous êtes témoin d’une scène. La peur des représailles ne devrait pas être un frein dans votre démarche, la police pouvant recueillir vos propos de manière anonyme.
Le commissariat vous accueille en cas de dépôts de plainte et, si vous êtes dans l’impossibilité de vous déplacer, il est aussi possible de réaliser cette démarche en ligne : plainte-en-ligne.masecurite.interieur.gouv.fr