Étampes est composée de 6 hameaux : L’Humery, Valnay, Pierrefitte, Villesauvage, Guignonville, Le Chesnay.
Les hameaux
L’Humery
Ce hameau est cité dès 1242. Ce nom pourrait signifier roncier, lieu envahi de ronces. Le hameau comprenait cinq fermes.
Pierrefitte
Pierrefixe ou Pierrefitte est partagé entre les communes d’Etampes et de Saint-Hilaire. Ce nom viendrait d’un menhir situé au cœur du hameau, appelé pierre-fixe ou pierre fichée. Ledit menhir a été classé monument historique en 1964. Ce mégalithe semble avoir servi de limite pour marquer l’antique frontière entre deux tribus gauloises : les Senones et les Carnutes.
Valnay
Dans la première moitié du XVIe siècle, la seigneurie de Valnay ou Vallenay, relève d’un certain Michel Poynet. La pierre tombale de sa femme est conservée à l’église Saint-Basile. Quand survient la Révolution, elle fait partie de la famille de Poilloüe de Saint-Mars. Propriété des comtes de Saint-Perrier jusqu’en 1909, le château entre en possession de Barthélémy Durand, maire d’Etampes de 1944 jusqu’à son décés en 1956, date à laquelle le château est donné à la ville.
Guignonville
Ce hameau est cité dès 1280. Il y avait là un ancien manoir au XVIe siècle. Il occupait sans doute l’emplacement de la ferme centrale. La mare principale, achetée par la ville en 1863, est aujourd’hui à sec. Le mécanisme du puit pittoresque que l’on voit à la sortie du hameau date de 1854.
Le Chesnay
Ce toponyme est clairement une référence à un bois de chêne originel. La ferme située la plus au nord était une des annexes de la Commanderie des Hospitaliers. L’actuel bois du Chesnay en était le parc d’un manoir cité dès le XIVe siècle. La ligne du «Chemin de fer de Grande Banlieue» Arpajon-Etampes passait au hameau avec une halte facultative. Plus curieuse est l’existence de l’Asarum Europaeum. Cette plante est localisée dans quelques points très disséminés du bassin de Paris. C’est une plante rare aux «fleurs purpurines, épanouies presqu’au ras du sol».
Villesauvage
Le nom de Villesauvage pourrait être un dérivé de Silvatica Villa, la villa dans les bois. Ce toponyme pourrait être un souvenir de la grande forêt qui couvrait jadis cette plaine. Le hameau était composé dès le XVe siècle, d’une petite et d’une grande ferme. Des bâtiments de la « grande ferme » subsistent une belle grange au fond de la cour et les bâtiments sud qui longent l’actuelle N20. Sous ces bâtiments, on admire un très beau réseau de salles voûtées. Tous les bâtiments de la « petite ferme » ont aujourd’hui disparu suite aux élargissements successifs de la grande route. Sur une partie de leur emplacement a été construit le «château de Villesauvage», grande bâtisse du XIXe siècle qui est citée comme hostellerie en 1931.