Avant que ne soient lancées les grandes opérations de travaux sur les monuments de la Ville prévues au budget 2024, mais aussi certains projets immobiliers privés, la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) dans son rôle de protection des vestiges et d’amélioration des connaissances historiques de la Ville peut imposer des diagnostics archéologiques préalables aux travaux.

Mardi 9 avril, une réunion s’est déroulée dans les locaux de la Sous-Préfecture d’Étampes, en présence de Danielle Pieri, secrétaire générale, de Christian Piozzoli, responsable du suivi archéologique de l’Essonne, de Mahmoud Ismail, architecte des Bâtiments de France, de Sébastien Jousse, responsable du service Urbanisme de la Ville et de Marie-Claude Girardeau, 1ère adjointe au Maire en charge du Patrimoine Historique et à la Culture pour faire le point sur les diagnostics prévus.

3 grands dossiers ont été passés en revue concernant : les travaux de consolidation de la Tour de Guinette pour la rouvrir au public fin 2025/début 2026, l’assainissement de l’église Notre-Dame, puis le diagnostic archéologique aux abords de la Tour Carré du Petit-Saint-Mars.

La DRAC Île-de-France a déjà prescrit un arrêté de diagnostic sur le site de la Tour de Guinette pour en savoir un peu plus sur le Château Royal d’Étampes.

Un calendrier d’intervention va être proposé prochainement pour impacter le moins possible le déroulement des travaux prévus par la Ville.

La DRAC Île-de-France Essonne prévoit de faire également un complément d’étude à celle qui avait été menée en 2018, en tenant compte des travaux prévus par la Ville sur l’église Notre-Dame.

Enfin, concernant l’éboulement d’un appentis jouxtant la Tour Carré du Petit-Saint-Mars, la DRAC Île-de-France Essonne a prescrit un arrêté de fouilles sur site, ce monument datant du 11e siècle, et donc antérieur à la construction du Château Royal.

« Tous ces diagnostics archéologiques sont gratuits », précise Marie-Claude Girardeau. « Ils sont en effet financés par la RAP (Redevance Archéologique Préventive), prélevés par les taxes d’aménagement des permis de construire. La DRAC s’est engagée à retarder le moins longtemps possible les travaux que nous avons votés au budget 2024. Nous attendons désormais le calendrier de leurs interventions et leurs résultats ».