Depuis 1954, la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation a lieu chaque année le dernier dimanche d’avril, date proche de la libération de la plupart des camps nazis de concentration ou d’extermination de la Seconde Guerre mondiale. Cette journée honore la mémoire de tous les déportés, sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice. Elle a pour but de rappeler à tous ce drame historique majeur, ces leçons, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

Très attaché au Devoir de Mémoire, le Maire Franck Marlin tient depuis plusieurs années déjà à honorer et rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont combattu le système concentrationnaire, l’internement dans les camps, la déportation. Ainsi depuis 2021, à son initiative, à chaque Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, le nom et la photo des héros étampois est publié sur le site internet et les réseaux sociaux de la Ville afin d’honorer leur mémoire.

Dans l’ordre du protocole de la cérémonie hommage à :

LUCIE-AUBRAC (1912-2007)

Née en juin 1912 près de Mâcon, Lucie Bernard dite Aubrac est une grande figure de la Résistance française. Professeur d’histoire et géographie à la déclaration de la guerre, elle participe à la création de Libération-Sud, l’un des premiers réseaux de résistance. Très active, elle participe notamment à la libération de son mari et de plusieurs de ses compagnons, arrêtés à Caluire avec Jean Moulin, par Klaus Barbie. Après avoir gagné Londres en février 1944, le couple revient en France après la guerre. Auteurs de plusieurs livres, dont Ils partiront dans l’ivresse et La résistance expliquée à mes petits-enfants, Lucie Aubrac a également vu sa vie adaptée au cinéma par Claude Berri, en 1997. Ses exploits ont en outre inspiré le fabuleux L’Armée des ombres de Melville, avec Simone Signoret. “Madame Conscience”, comme elle était appelée, laissera à tous un souvenir fort. Elle était le visage de la liberté et de courage. Républicaine convaincue, elle milita sans cesse pour la Paix et pour défendre les valeurs de Liberté, Égalité et Fraternité. Étampes eut l’honneur d’accueillir Madame Lucie Aubrac. C’était en 2001, à l’occasion de l’inauguration d’une allée portant son nom et qui relie les établissements maternel et élémentaire du groupe scolaire Jean-de-La-Fontaine.

Sa gentillesse, sa disponibilité, sa discrétion, son message en direction des jeunes rappelant que “Ce n’est que par la culture, la lecture et l’écriture que vous aurez tous la possibilité d’être des personnes libres” sont encore gravés dans les mémoires de chacun. Elle demeure un exemple.

 

JEAN-BAPTISTE EYNARD (1894-1945)

Il est né le 10 octobre 1894 à Voutezac en Corrèze.  Il habitait au 137 de la rue Saint-Jacques. Résistant, le 22 novembre 1942, il rejoint le mouvement clandestin de résistance Libération-Nord, ce qu’atteste le lieutenant-colonel de réserve Gaultier de Carville, liquidateur du mouvement, le 2 décembre 1949. Sa fonction et son engagement patriotique lui permettent de dissimuler les jeunes gens dans les fermes de la région afin d’empêcher leur envoi en Allemagne. C’est précisément ce qui entraîne son arrestation par la Feldgendarmerie le 17 juillet 1944 à Étampes. Il est incarcéré le même jour à Versailles puis interné le 27 juillet suivant à Fresnes. Deux de ses camarades et collègues, Albert Debotte (77318) et Fernand Paquier (77333), seront arrêtés pour les mêmes raisons et ne rentreront pas de déportation.

Le 15 août 1944, Jean-Baptiste Eynard est déporté en wagon à bestiaux depuis la gare de Pantin vers le KZ Buchenwald près de Weimar en Thuringe avec « le convoi des 77000 ». Il s’agit du dernier transport massif de plus de 1 650 hommes et 550 femmes parti de Paris à la veille de l’insurrection de la capitale, malgré les tentatives de la Résistance pour empêcher le départ du train. Arrivé le 20 août au terme d’un voyage éprouvant et mouvementé, Jean-Baptiste Eynard est aussitôt placé en quarantaine, l’obligeant à devenir le matricule 77350. Fiché, il se déclare agriculteur.

Le 3 septembre 1944, il est envoyé au Tunnel de Dora, l’un des plus importants Kommandos extérieurs dépendant de Buchenwald, situé à 80 km près de Nordhausen au sud du Harz. Ce camp entoure un immense site souterrain creusé et aménagé, une année auparavant, par des milliers de détenus pour y abriter la Mittelwerk, l’usine de montage des fusées secrètes A4-V2. Plus de la moitié d’entre eux y ont perdu la vie entre septembre 1943 et avril 1944. Mais Jean-Baptiste Eynard ne reste que quatre jours à Dora avant d’être dirigé vers le camp d’Ellrich-Juliushütte tout proche où l’attendent d’abominables conditions de détention et de travail forcé. Des SS aux ordres du Sonderstab Kammler font régner la terreur sur les divers chantiers alors que la pénurie y est déjà absolue. De ce fait, des 830 hommes arrivés avec lui, 716 vont trouver la mort, soit 85% de l’effectif.

Probablement épuisé et malade en février 1945, Jean-Baptiste Eynard est jugé « inapte au travail » par les gardiens SS qui décident de s’en séparer en l’inscrivant sur la liste des 1 602 « malades » en partance le 3 mars 1945 pour la Boelcke Kaserne à Nordhausen. La ville ne pouvant faire face à l’affluence de détenus arrivant de partout, le convoi doit repartir le 6 mars avec 2 252 « inaptes » vers le KZ Bergen-Belsen atteint le 7 mars. Comme la quasi-totalité des hommes de ce transport, Jean-Baptiste Eynard est porté disparu à compter du 8 mars 1945, victime à l’âge de 50 ans de la barbarie nazie.

Son acte de décès, dressé à Paris suite au jugement du tribunal civil de première instance d’Étampes rendu le 29 octobre 1948, fixe la mort de Jean-Baptiste Eynard au 30 avril 1945 en Allemagne. Il est transcrit en novembre 1948 au registre de l’état-civil de la ville d’Étampes.

 

PIERRE-PECQUET (1899-1969)

Né à Étampes le 14 mars 1899, cet enfant du quartier Saint-Martin, combattant de la Grande guerre, de la Campagne de France (1940) et de la Résistance, sous le pseudonyme de Le Bourgeois, Pierre Pecquet rejoint le réseau « Confrérie Notre-Dame Castille », après sa démobilisation en 1940. Il mène son combat de l’ombre sous les ordres du colonel Rémy, puis de Louis Moreau et d’Henri Poirier. Ceux qui choisissent de s’unir pour refuser l’occupation et poursuivre la lutte trouvent refuge dans son café de la rue Saint-Martin où Pierre Pecquet recrute, dirige et coordonne le premier groupe de résistants étampois. Arrêté et pris comme otage, il continue son œuvre de patriote. À l’été 1944, il commande les volontaires locaux des Forces Françaises de l’Intérieur qui participent activement aux combats pour la libération du territoire.

Pierre Pecquet est cité à l’Ordre de la Brigade en 1946 et la valeur exemplaire de sa conduite est reconnue par décret au Journal Officiel du 13 octobre : « Volontaire pour toutes les missions dangereuses pendant la clandestinité, a hébergé de nombreuses personnes recherchées par la Gestapo et entre autres un lieutenant allié. A assuré des missions dangereuses au cours desquelles, il s’est fait remarquer par son allant et son courage. Arrêté par les Allemands et interrogé, il n’a fourni aucun renseignement malgré les menaces dont il fit l’objet. Au cours des combats de la Libération, il s’est aussi particulièrement distingué par son mépris du danger ».

 

PIERRE-AUDEMARD (1903-1945)

La rue qui porte son nom a reçu ce patronime en 1965. Pierre Audemard, radio-électricien, tenait un magasin rue de la République est adjoint au maire d’Étampes pendant l’Occupation. Il organise avec Louis Moreau le réseau de Résistance « Ceux de la Libération ». Arrêté en juin 1943 après le parachutage de la Montagne (hameau de la commune de Morigny-Champigny), il est déporté à Buchenwald. Il meurt à Mathausen en 1945, le jour même de la libération du camp par les Américains.

Le nom de Pierre Audemard est cité dans une opération de largage audacieuse qui fut un succès, mais qui malheureusement entraîna quelques mois plus tard l’arrestation de plusieurs membres du groupe de résistants. Le 17 mai 1943 Radio-Londres envoie un message codé suivi d’un autre pour annoncer un parachutage d’armes dans la nuit du 18 au 19 mai 1943 près du village La Montagne (à 5 km au sud-est d’Étampes) au profit d’un groupe de résistant appartenant au réseau « Ceux De La Résistance » « CDLR » implanté à Étampes. Ce groupe se composait entre autres de Pierre Audemard, Charles Sauret (adjoint au maire de Morigny-Champigny ancien sous-officier de carrière en retraite), Jules Randon employé à la distillerie de son père à Étampes, Georges Dubreucq employé à la meunerie Poisson à Morigny-Champigny, le dénommé Ali, algérien, berger à La Montagne. Il y avait également Gaspard et André Lafouasse. Un triangle lumineux avait été dessiné par les résistants équipés de lampes torche pour donner le signal au pilote. À 23 h, l’heure du rendez-vous convenu, l’appareil largue sa cargaison. 6 containers descendent lentement du ciel à l’intérieur du triangle lumineux. Les 2 tonnes d’armes ainsi parachutées sont cachées sous un ballot de paille à l’angle du château de La Montagne.
Quelques mois plus tard, Pierre Audemard et quelques membres du groupe de résistant furent arrêté par la Gestapo et interrogé très précisément au sujet de l’opération de la nuit du 18 au 19 mai 1943. Puis, ils furent déportés en Allemagne. Plusieurs d’entre-eux dont Pierre Audemard ne survécurent pas.

 

AUX FUSILLÉS DE LA RUE REVERSELEUX. La stèle rue Reverseleux rend hommage à quatre jeunes résistants surpris par une patrouille allemande alors qu’ils portaient des armes, et fusillés dans la nuit du 17 au 18 août 1944 au lieu-dit le Rougemont. Les quatre fusillés sont René Delandhuy, demeurant à Paris, Albert Lemaître, de Sartrouville, Louis Lusson, employé des chemins de fer à Sartrouville, et André Mary, de Maisons-Laffitte.

Toutes les victimes Étampoises de la Seconde Guerre mondiale et les morts en déportation sont inventoriés dans le Répertoire des civils et militaires décédés par faits de guerre (1939-1945) 1 et 2. Les livrets sont disponibles aux Archives municipales d’Étampes, au service du Tourisme, et sur le site www.etampes.fr

 

 

 

Jean Rigot (2 juin 1924-30 octobre 2022)

Jean Rigot a vécu plus de 70 ans à Étampes. Né à Colombes, il s’engage au début de la Seconde Guerre Mondiale dans la Résistance en Eure-et-Loir. Il est arrêté le 18 août 1944, emprisonné à Chartres, Orléans, puis Compiègne avant d’être déporté dans le camp de concentration de Neuengamme.

« Le trajet en train pour arriver à Neuengamme fut effroyable. Nous étions près de 80 personnes, debout, serrées comme des sardines dans un wagon à bestiaux avec du barbelé aux fenêtres. Le trajet a duré 2 jours, sans boire ni manger. Parmi les 1 500 hommes du convoi, 459 sont décédés au cours du voyage. À la libération des camps, seuls 352 sont rentrés chez eux. J’étais parmi les survivants. Je pesais 34 kg », avait-il confié.

Homme pudique et discret, il assistait à chaque commémoration de la Journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la déportation : « Je veux rester debout pour dire : n’oublions jamais. »

En 2011, Jean Rigot s’est vu remettre les insignes de la Légion d’Honneur dans les salons de l’Hôtel de Ville d’Étampes.

Dernier rescapé étampois des camps de concentration, Jean Rigot nous a quittés dimanche 30 octobre 2022.

 

LOUIS-MOREAU (1888-1943)

Originaire de Limoges, Louis Moreau, inspecteur de l’instruction primaire, arrive à Étampes en octobre 1937. Dès 1942, il est et le chef et l’organisateur du principal réseau de résistance locale. Arrêté sur dénonciation le 29 juin 1944 à son domicile (N°27 de l’actuelle rue Louis-Moreau), il meurt en déportation à Buchenwald en septembre 1944. Étampes venait tout juste d’être libérée.

Derrière l’inspecteur se trouvait le patriote. Les archives sont assez lacunaires concernant le résistant qu’il a été et les témoignages oraux ne compensent pas ce manque. Cependant, dans les Cahiers de l’association Étampes-Histoire dédiés à des Grands Étampois méconnus, on découvre au fil des pages le parcours de vie de Louis Moreau écrit par Philippe Oulmont.

« Son dossier personnel conservé aux Archives nationales, montre le profil d’un excellent fonctionnaire, aussi bien sous la IIIe République qu’au temps du régime de Vichy.  Du fait de ses qualités professionnelles et des facilités qu’offre sa fonction, l’inspecteur organise vers 1943 une sorte de petit réseau étampois, assez cloisonné et dont il est devenu le chef sous pseudonyme de « Vincent », nom de famille de sa mère. D’après le compte-rendu conservé aux Archives nationales, son rôle est d’organiser le secteur d’Étampes pour la Libération-Nord. Assez vite, il coordonne l’action d’autres chefs de secteur, ou du moins exploite ou transmet une partie des renseignements dont ils peuvent disposer. (…). Le groupe Moreau aurait disposé du code chiffré des transmissions de la Luftwaffe et aurait fait connaître à Londres nombre de renseignements tels que les codes utilisés entre avions et entre aérodromes et avions, y compris pour les transmissions avec l’armée de terre ; s’y ajoutent des données sur les positions des divisions en France, l’activités des aérodromes, les nouveaux types d’avions ; les projets d’opérations, le moral des troupes etc. Deux spécialistes radios français fraîchement parachutés viennent intensifier l’action de la résistance locale. À l’actif de cette collaboration doit notamment être porté le succès du bombardement allié sur Étampes dans la nuit du 9 au 10 juin 1944, qui a détruit en 35 minutes, avec une relative précision, le nœud ferroviaire et le quartier Saint-Gilles où étaient installés une partie des services allemands. Ce travail de renseignements valut par deux fois au groupe d’Étampes des félicitations alliées retransmises par la B.B.C.

Le 29 juin au petit matin, Louis Moreau est arrêté chez lui par trois français de la Milice, au service de la Gestapo. À la prison de Fresnes, il est mis à la question et son dénonciateur le reconnaît formellement. Ensuite, la Gestapo le conduit avenue Foch à Paris où il aurait été à nouveau torturé pendant 7 jours. À Compiègne, plusieurs témoins attestent de sa sérénité et de sa confiance, « allant de l’un à l’autre pour apporter sa parole réconfortante et bâtir l’avenir ». Le 17 août, sous le numéro 81470, il fait partie de l’avant-dernier convoi important envoyé à Buchenwald. (…) Louis Moreau qui était un des plus âgés est arrivé très affaibli au camp.  Il ne survécut qu’un mois et mourut d’une crise cardiaque ou d’un œdème pulmonaire. (…). »

 

GABRIEL-GAUTRON (1913-1996)

Gabriel Gautron est né le 20 juillet 1913 à Saint-Cyr-la-Rivière. En janvier 1943, alors âgé de 30 ans, il entre dans un réseau parisien de résistance, « Ceux de la libération », qui s’étend à Étampes. Il est électricien chez un artisan radio, Pierre Audemard, qui l’introduit dans le réseau. Le 19 mai, le groupe met sur pied une action de parachutage d’armes au lieu-dit « La Montagne », à Morigny. Le lendemain, Pierre Audemard est arrêté. En novembre 1943, Gabriel Gautron l’est à son tour. Détenu et interrogé en France, il est déporté au camp de Buchenwald.  « Nous y sommes arrivés le 24 janvier 1944 après 50 heures passées dans les wagons à bestiaux où 120 personnes s’entassaient. Arrivés au camp, déshabillage, puis tonte de la tête aux pieds. Ensuite, il fallait plonger la tête la première dans une baignoire emplie de grésil. Pour habits : tenue rayée en fibranne de bois et pour chaussures, semelles de bois avec une lanière. J’ai tenu grâce au moral. Aujourd’hui, il faut faire attention à la recrudescence du fascisme et du néo-nazisme pour conserver votre liberté si durement acquise (…) », écrivait Gabriel Gautron dans un témoignage à l’en-tête de l’Union Départementale des Combattants Volontaires de la Résistance de l’Essonne en 1995.

En avril 1944 le camp est évacué et Gautron envoyé dans un Kommando de travail à Blankenbourg. Sous la pression de la Suède, il fera partie d’un échange de prisonniers, puis ce sera le rapatriement en France par la Belgique. À son retour, Gabriel ne pèse plus que 34 kilos. Il retrouve sa femme et sa première fille née en 1942. Le couple aura ensuite la chance de voir naître quatre autres filles. Jusqu’à sa retraite, Gabriel a travaillé à son compte dans l’entreprise d’électricité qu’il avait créée à Étampes. Il allait témoigner régulièrement dans les écoles du département, ce qui lui a valu de recevoir les Palmes académiques, puis la Légion d’honneur. En 2010, Franck Marlin a donné son nom au mail piétonnier situé derrière l’église Notre-Dame.

 

Joseph-Marie Le Boulch (1895-1943)

Joseph-Marie Le Boulch voit le jour le 16 juillet 1895 à Inguiniel (Morbihan). Exerçant la profession de poseur de voies, il est mobilisé durant la Première Guerre mondiale où il prendra notamment part à la Campagne d’Orient. De retour en Bretagne en 1919, il s’unit en 1924 à Denise Dozias, dans la commune d’Ormoy-la-Rivière. Père de 4 enfants, Joseph-Marie exerce durant des années la profession de charretier à Étampes. En 1942, alors que la commune est occupée par la Luftwaffe, il est réquisitionné par les agents de la Gestapo pour divers travaux obligatoires de maintenance. Il aurait alors manifesté des signes d’insubordination. Joseph-Marie est arrêté le 16 septembre 1942, incarcéré à la Prison du Cherche Midi à Paris avant d’être déporté en novembre 1942 au camp de concentration de Hinzert en Allemagne sous le statut NN (Nacht und Nebel, en français Nuit et Brouillard, pour les détenus jugés coupables d’hostilité envers le Reich et devant rapidement disparaître sans laisser de traces). Après 3 mois d’internement, il décède le 26 février 1943 d’un arrêt cardiaque dû à une septicémie. Si son nom figure parmi les victimes au Monument aux morts d’Étampes, son histoire et son parcours méconnus ont été révélés tout récemment grâce à de minutieuses et admirables recherches généalogiques de son petit-neveu René-Yves Dubos et de son petit-fils Michel Le Boulch. Un travail de l’ombre pour mettre en lumière une victime innocente et perpétuer ainsi le devoir de Mémoire cher à la Ville d’Étampes.

 

 

 

Le service des Archives d’Étampes, en partenariat avec l’association Les Amis des Archives d’Étampes et de l’Essonne et avec le soutien du Département de l’Essonne ont édité deux livrets de la Collection Mémoire(s) d’Étampes répertoriant les civils et militaires décédés par faits de guerre (1939-1945) ont été publiés.

La ville peut ainsi rendre aujourd’hui hommage à d’autres Étampois morts dans les camps de concentration, qui n’avaient jusqu’alors pas été répertoriés.

https://www.mairie-etampes.fr/les-archives-municipales/

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