Tous les anciens d’Étampes Rugby Club sont sous le choc et bien peinés d’avoir appris le décès de Jean-Michel Brinon, une figure du club, décédé jeudi 9 novembre.
« Jean-Michel a été au sein du club pendant plus de 20 ans. C’était un pilier, un joueur fort, dur au mal et vaillant, mais toujours dans un état d’esprit respectueux de ses adversaires et des règles », déclare Francis Passard, président de l’ERC. « Il était droit et infiniment gentil. Il avait quitté le club il y a une quinzaine d’années, mais il venait encore de temps en temps assister à des matchs. Les jeunes d’aujourd’hui ne le connaissent pas, mais pour les anciens, cette triste nouvelle nous a mis un mauvais coup au moral. C’était un bel ami », ajoute-t-il.
Au bar Le Commerce, place Saint-Gilles, un des lieux mythiques de la 3ème mi-temps de l’ERC, une photo grand format est accrochée au mur. Elle rappelle les heures de gloire de l’équipe senior dont faisait partie Jean-Michel Brinon.
« La disparition brutale de Jean-Michel a été un énorme choc », déclare Christophe, le gérant. « Cela fait très peu de temps que nous le connaissions, puisque nous avons repris le bar il y a seulement 6 mois. Mais nous avions sympathisé rapidement. Le courant passait bien. C’était un gars très attachant. Les bonnes personnes ne meurent jamais, elles se reposent. Paix à son âme, on t’aime Jean-Michel ».
Au comptoir du bar, tout le monde parle de ce bon copain disparu dans sa 67e année.
« Cela fait plus de 38 ans que je le connaissais. Il avait une superbe mentalité, serviable, généreux, gentil comme tout. Il aimait bien rigoler, c’était un bon vivant qui respectait les gens. Il va nous manquer », déclare Tony, un de ses amis.
Le Maire Franck Marlin, très proche de Jean-Michel Brinon et de sa famille, adresse en son nom et en celui de son conseil municipal, leurs sincères condoléances à sa famille et à son fils Romain.
Les obsèques de Jean-Michel Brinon se dérouleront mercredi 15 novembre, à 15 h, à l’église Saint-Gilles.
Jean-Michel Brinon sera ensuite inhumé au Cimetière Saint-Pierre. « Mon père ne souhaitait pas de fleurs », précise son fils.

