Qu’est-ce que le devoir de mémoire ? Comment se déroule une cérémonie patriotique ? Pourquoi commémore-t-on le 11 novembre ?

Ce mercredi 6 novembre, les Conseillers Municipaux Jeunes (CMJ) ont assisté à un petit cours d’histoire en préambule à la cérémonie du souvenir du 106e anniversaire de l’Armistice, signé le 11 novembre 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale

Pour répondre à toutes ces questions étaient présents : Alexandre Guerin, Président du Comité d’Entente des Associations Patriotiques et Mémorielles d’Étampes et maître des cérémonies du souvenir de la Ville, Gilbert Dallerac, Adjoint au Maire en charge de la Mémoire, et Anciens combattants, le Capitaine Sylvain Goyet, commandant en second de l’escadrille aéro-sanitaire de Villacoublay, Dominique Yvard responsable du Service Information Jeunesse d’Étampes (SIJE) ainsi que Coralie Malec, animatrice éducative au SIJE et référente des CMJ. Elisabeth Delage et Françoise Pybot qui accompagnent régulièrement les CMJ dans leurs activités étaient également au château de Valnay.

Avant que les interventions ne commencent, Lucas, un jeune conseiller a fait lecture du poème « Au champ d’honneur », de John McCrae, traduit en Français par Jean Pariseau. Un texte qui rend hommage aux civils et militaires, morts pendant la Première guerre mondiale et qui demande aux jeunes de porter l’oriflamme pour ne jamais oublier leur sacrifice.

Alexandre Guerin a expliqué ensuite l’importance du devoir de mémoire et le déroulement d’une cérémonie du souvenir.

Gilbert Dallerac a retracé pour sa part le parcours, de son grand-père, un poilu étampois dénommé Maurice Louis Richard (1885-1983).

Le Capitaine Sylvain Goyet a ensuite pris la parole pour parler des infirmières surnommées « Les Anges blancs » et de leur bravoure lors de la Grande Guerre. À la fin de son intervention, le Capitaine Goyet a dressé le portrait de trois d’entre-elles qui ont marqué par leur héroïsme la période : Marie Marvingt surnommée « la fiancée du danger » pour ses nombreux exploits sportifs, notamment en tant qu’aviatrice et son dévouement en tant qu’infirmière et correspondante de guerre, mais aussi sur le front en tant que poilus après s’être déguisée en homme. Le Capitaine a évoqué aussi le parcours de Charlotte Maître, l’infirmière la plus décorée de la 1re guerre mondiale et d’Édith Cavell, une infirmière britannique fusillée par les Allemands pour avoir permis l’évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres.

Tony Lefebvre, un collectionneur étampois, avait apporté de nombreux objets datant de la Grande Guerre : casque de poilus et à pointe allemand, des médailles, mais aussi des objets d’artisanat réalisés par les soldats dans les tranchées.

À l’issue des conférences, les Conseillers Municipaux Jeunes ont été invités à participer à un atelier de fabrication du Bleuet de France. Une fleur qui poussait dans la boue des tranchées et qui est devenue la fleur de de mémoire et de solidarité, par la volonté de deux infirmières de l’Institution Nationale des Invalides, afin de venir en aide aux soldats blessés durant la Grande Guerre.

 

« Tout était intéressant et émouvant. Ce qui reste dans ma tête, c’est le nombre très important de soldats qui sont morts durant cette guerre. J’ai été marqué aussi par le récit sur les infirmières et le poilu étampois », déclarait Yanis, un Conseiller Municipal Jeune.