Vendredi 6 décembre, le restaurant scolaire de l’école a accueilli une animation en présence du Maire Franck Marlin, de son adjoint Joël Nolleau, en charge de l’économie circulaire, de la ruralité et de l’agriculture, de Laurent Soenen, responsable de secteur de la société Elior en charge de la préparation des repas scolaires, ainsi que des producteurs locaux afin de valoriser cette ambition d’œuvrer collectivement pour une alimentation saine, durable et locale.
En effet, depuis la rentrée de septembre, la restauration collective est prise en charge par un nouveau prestataire. Une étroite collaboration se noue ainsi entre la Ville et la société Elior, mais pas seulement. Des forces vives du territoire, les agriculteurs et producteurs locaux, sont en effet associés à cette initiative afin de former un cercle vertueux, bénéfique à tous les niveaux.
« Cette animation organisée aujourd’hui au groupe scolaire Éric-Tabarly est l’occasion de tirer un premier bilan et de valoriser la politique menée pour offrir une alimentation où qualité rime avec proximité », soulignait le Maire, à l’initiative de cette opération.
Les enfants étaient particulièrement contents d’échanger avec les représentants de l’entreprise CQFD, producteurs de pâtes biologiques à Meaux, avec la gérante de la boulangerie Au Bon Pain (1, avenue de la Libération) qui a offert aux 160 élèves un petit sachet avec une boule de pain et un sucre d’orge, et avec Sylvie Pouradier, productrice de pommes et poires à la Ferme du Jardin de Villesauvage.
Une fois à table, le menu composé d’une salade de céleri râpé bio, de pâtes gnocchetti sardi (également bio de l’entreprise CQFD, accompagnées par d’un pavé de Merlu à l’huile d’olive et au citron n’a pas fait long feu dans les assiettes. « C’est bon », déclarait Adam, 6 ans en sauçant son assiette avec le pain de la boulangerie Au Bon Pain.
Les yaourts à la fraise de la Laiterie des Bas Vignons (Corbeil-Essonnes) ont été aussi savourés par les petits écoliers avant de reprendre le chemin de la cour de récréation.
Un suivi de satisfaction exemplaire sur le terrain
Sur place était aussi présente Isabelle Tricard, la représentante d’Elior, pour le suivi de la satisfaction des usagers. Elle est en effet sur le terrain au quotidien dans les écoles ou les autres lieux municipaux bénéficiant de la restauration collective (Temps des loisirs, Résidence Clairefontaine, restaurant communal, port de repas à domicile) afin de vérifier que les termes du cahier des charges soient respectés, mais aussi pour s’assurer du bon déroulement des livraisons et de la qualité des repas livrés.
« Nous sommes particulièrement à l’écoute de la commune et des usagers. Les premiers retours sont excellents. Les enfants ne trichent pas, ils ne vont pas nous dire qu’ils aiment, si ce n’est pas le cas. On peut voir le sourire sur leurs lèvres et constater très peu de gâchis !
Nous avons d’ailleurs mené une animation à l’élémentaire Le Port du 18 au 29 novembre pour faire prendre conscience aux enfants du gaspillage alimentaire », explique-t-elle.
Hanaé et Zoé, deux élèves demi-pensionnaires à l’école Éric-Tabarly viennent alors vers elle pour lui dire : « Merci pour les raviolis ».
Voilà, l’exemple même d’une demande qui a trouvé une écoute.
La Ville veille au respect d’une des consignes majeures établies lors du marché public
Depuis toujours la Ville souhaite développer et consolider des partenariats avec des agriculteurs/producteurs locaux. Cette politique prend forme semaine après semaine avec notamment la Ferme du Jardin de Villesauvage qui livre depuis le 14 octobre des pommes et des poires, la boulangerie étampoise Au Bon Pain (1, avenue de la Libération) qui produit 400 baguettes par jour, mais aussi la Laiterie des Bas Vignons (Corbeil-Essonnes) qui fabrique des yaourts et l’entreprise CQFD qui confectionne des pâtes bio fabriquées en circuits-courts à Meaux.
Comme l’avait initié le Maire d’Étampes Franck Marlin dès la rentrée, la Coopérative Agricole Île-de-France Sud est elle aussi sollicitée. « Nous avons cette volonté de travailler ensemble. Cela constituerait une nouveauté et une belle avancée pour notre structure, ainsi qu’une garantie pour de nombreux producteurs locaux. Tout le monde y gagnera », confirme le directeur, Sébastien Ciezki.
Joël Nolleau a également annoncé avoir pris récemment contact avec un producteur de légumineuses local pour proposer prochainement dans les menus des lentilles vertes et des pois chiches bio.
Cette démarche vertueuse de faire appel aux producteurs locaux et d’offrir une alimentation de qualité, sains et de saison, à tous les usagers de la restauration collective est des plus appréciées.
Ils ont dit :
Sandrine Goux, directrice d’école Eric-Tabarly
« Le changement est vraiment positif. On sent qu’il y a plus de plats faits maison, avec des légumes frais et bien cuisinés. Le retour des enfants va également dans ce sens, on voit d’ailleurs qu’il y a moins de gâchis.»
Zoé, 9 ans, élève à l’école Eric-Tabarly
« Je suis contente, c’est bon comme à la maison ».
Hanaé, 9 ans, élève à l’école Eric-Tabarly
« On a des portions plus grandes qu’avant ».
Priya, responsable de l’animation sur le temps de la cantine
« Cette opération est vraiment super sympa. Cela permet aux enfants de découvrir d’où viennent les produits qu’ils mangent le midi. Il y a du positif depuis que la société Elior prépare les repas. Les repas sont plus variés et ont davantage de goût ».